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27 juillet 1969
Il s'agit de la bande originale du film More de Barbet Schroeder. Le film est le récit de l'aventure d'un jeune Allemand qui découvre les plaisirs, mais aussi l'enfer de la drogue grâce à une Américaine. Tourné en pleine période hippie, une bonne partie du film se déroule à Ibiza qui deviendra un lieu incontournable pour le mouvement hippie.
Luttant encore pour la direction à prendre après le départ de Barrett, le groupe était soucieux d'explorer toute les avenues qui pourraient potentiellement leur fournir l'impulsion pour le changement. Ils n'étaient pas certains qu'ils pouvaient continuer comme un groupe rock conventionnel et saute alors sur l'offre du réalisateur Barbet Schroeder pour l’enregistrement de la bande sonore de son film portant sur l’enfer de la drogue, appelé tout simplement «More».
Alors que le groupe avait précédemment contribué et improvisé en partie pour le film de Peter Sykes « The Commitee », une expérience qui les a profondément désillusionnés, en particulier Roger Waters, ces derniers étaient désireux d'établir leurs potentiels multimédia – disant plus tard regretté de ne pas s'être approché de Stanley Kubrick pour son film « 2001: A Space Odyssey », à la fin de 1968.
Schroeder a approché le groupe alors que le film était complété, leur a expliqué les thèmes et a élaboré un mémoire écrit pour les scènes dans lesquelles il utiliserait leur musique. Il a accepté de laisser le groupe produire eux-
Les travaux ont commencé fin mars et ont été achevés, étonnamment huit jours plus tard, aux studios Pye de Marble Arch, ce qui en fait la plus courte session d’enregistrement pour n'importe quel autre album de Pink Floyd. Barbet Schroeder a supervisé les travaux, aidant le groupe à comprendre les scènes et le débit du film.
« Les bandes sonores sont des contrats de travail », a commenté Dave Gilmour. « Vous commencez dans le studio sans rien... vous laissez tomber les choses et demander « que diriez-
LE FILM
« More » est une histoire branché de moralité qui explore crûment ces drogues dites de bonnes et mauvaises, à travers une histoire d'amour vouée à l’échec. Le groupe a estimé que le film dit les bonnes choses sur la culture de la drogue. Malgré leur image, post-
L'action se déroule en 1964-
La paire, finalement prend du LSD pour briser leur dépendance, et réussissent, jusqu'à ce qu'une violente rupture survienne, alors que Stefan, paranoïaque et jaloux, croit qu'Estelle lui est infidèle. Il se réfugie dans l'héroïne, de piètre qualité, en surdose dans une ruelle sombre et enterré dans une fosse commune. Les habitants croient qu'il s’est suicidé.
L'intrigue est simple, mais les caractérisations sont très fortes, et à bien des égards, c'est encore un puissant contrepoint de l’expérience des drogues de la fin des années 60. Le récit est calqué sur le mythe de Dédale et Icare, avec Estelle, symbolisant le soleil. Malgré la sensibilité et la maturité avec laquelle la question de la drogue est explorée, le film a été sauvagement attaqué par la critique. Les critiques plus cuisantes visaient le scénario de Schroeder. Malheureusement, il n'avait pas employé un éditeur de scénario, qui comprenait l'anglais assez bien pour empêcher des clichés de jeunes de s’immiscer dans le dialogue.
David Gilmour à ce moment dira; « Schroeder était un étrange Directeur... il ne savait pas la différence subtile entre, quel argot était acceptable et qu’est-
FACE A
CIRRUS MINOR
Schroeder voulait une chanson pour le film qui refléterait la sensation d'évasion par le biais de la marijuana et de l'héroïne. Une minute de la chanson apparaît dans le film, dans la scène où le personnage principal, Stefan, est sous l'influence de la marijuana et aussi de l'héroïne, à laquelle il est rapidement devenu dépendant. Bien que Roger Waters n'avait pas consommé d’héroïne, ses effets était connus de lui, Syd Barrett en avait consommé alors qu'il n'avait que 19 ans et avait décrit à Waters, au cours de l'année où ils ont vécu ensemble, ce à quoi ressemblait la sensation.
Avec les Beatles, Pink Floyd sont des pionniers de l'utilisation d'effets sonores dans leurs enregistrements. La proximité de la bibliothèque d'effets sonores d’Abbey Road, aux Studios 2 et 3, signifiait que les Beatles et Pink Floyd pillaient régulièrement les étagères pour les « atmosphères ». Le son du chant des oiseaux qui traverse en évidence les pistes, et qui trouverait plus tard son chemin sur les trois prochains albums du groupe, est extraite d'enregistrement de cette bibliothèque. Avec un cadencé de guitare acoustique de David Gilmour, d’un doublée vocal et l'orgue spectral éthérée de Wright, la piste évoque immédiatement l'image d'un beau rêve d’un été idyllique, paresseux, soporifique. Puis, il se métamorphose en une intro fortement reverbéré et assez dérangeant qui devait s'aligner sur la dislocation et la rêverie qui produisent les deux drogues. Rick Wright emploi une orgue Hammond et son orgue favorite Farfisa. L’orgue Hammond fournit le profond grondement du ressac, la Farfisa les cadences de gazouillements.
In a churchyard by a river |
Dans un cimetière près d’une rivière |
Lazing in the haze of midday |
Paressant dans la brume de midi |
Laughing in the grasses and the graves |
S’amusant dans l’herbe, entre les tombes |
Yellow bird, you are not long |
Petit oiseau jaune, tu ne tardes pas |
In singing and in flying on |
A chanter et à t’envoler |
In laughing and in leaving |
A rire et puis partir |
Willow weeping in the water |
Un saule pleure dans l’eau |
Waving to the river daughters |
Vaguant sur les rives voisines |
Swaying in the ripples and the reeds |
Ondulant dans le clapotis et les roseaux |
On a trip to Cirrus Minor |
Lors d’un voyage vers les Cirrus mineure |
Saw a crater in the sun |
J’ai vu un cratère dans le soleil |
A thousand miles of moonlight later |
À des années- |
THE NILE SONG
LA CHANSON DU NIL
La première aventure de Pink Floyd dans l'arène du « heavy métal », ce morceau était le résultat d'une nuit de Jam au studio, le battement saturé de la Stratocaster Powerchord de David Gilmour et la voix rauque de Roger Waters d’une histoire lyrique d'un homme entraîné par une belle déesse. « The Nile Song » est un conte de sirène classique, son titre se référant aux jeunes filles du Nil qui attirent les hommes malheureux dans l'eau, où ils se noient. La chanson apparaît dans la scène de la fête au début du film, lors de la première rencontre de Stefan et Estelle. Schroeder voulait la chanson pour refléter le fait que l’union est vouée à l’échec -
I was standing by the Nile |
Je me tenais au bord du Nil |
When I saw the lady smile |
Quand j’ai vu la dame sourire |
I would take her for a while |
Je voudrais la prendre pour un moment |
For a while |
Pour un moment |
Light tears wept like a child |
Des larmes de lumière coulait comme celles d'un enfant |
How her golden hair was blowing wild |
Comme ses cheveux d'or s'ébouriffaient |
Then she spread her wings to fly |
Alors elle a déployé ses ailes pour s'envoler |
For to fly |
Pour s’envoler |
Soaring high above the breezes |
S'élevant au- |
Going always where she pleases |
Allant toujours où bon lui semble |
She will make it to the island |
Elle va se rendre à l'île |
In the sun |
Dans le soleil |
I will follow in her shadow |
Je la suivrai dans son ombre |
As I watch her from my window |
En la regardant par ma fenêtre |
One day I will catch her eye |
Un jour je vais croiser son regard |
She is calling from the deep |
Elle appelle des profondeurs |
Summoning my soul to endless sleep |
Invoquant mon âme au sommeil éternel |
She is bound to drag me down |
Elle est faite pour me rendre malade |
Drag me down |
Pour me rendre malade |
CRYING SONG
CHANSONS DE PLEURS
Tard dans le film, cette chanson est jouée sur un magnétophone portatif, que met Estelle dans son appartement, de retour à Ibiiza. Stefan reconnaît qu'il a dû prendre charge d'Estelle pour la protéger, devenant redevable au revendeur, Dr. Wolf. Il accepte de commencer à vendre les drogues lui-
We smile and smile |
Nous sourions et sourions |
We smile and smile |
Nous sourions et sourions |
Laughter echoes in your eyes |
Nos échos de rires dans tes yeux |
We climb and climb |
Nous grimpons et grimpons |
We climb and climb |
Nous grimpons et grimpons |
Foot falls softly in the pines |
Nos pieds s’enfoncent doucement dans la pinède |
We cry and cry |
Nous pleurons et pleurons |
We cry and cry |
Nous pleurons et pleurons |
Sadness passes in a while |
La tristesse passe rapidement |
We roll and roll |
Nous roulons et roulons |
We roll and roll |
Nous roulons et roulons |
Help me roll away the stone |
Aide moi à repousser cette pierre |
UP THE KHYBER
AU-
Cette chanson vient aussitôt après « Crying Song » dans le film, quand Stefan change de côté la cassette et joue l'autre face. Le festival, la batterie répétitive, doubler par Rick Wright, démoniaque, du jazz libre, les coups de piano en écho quand Stefan se rend compte qu'Estelle prend de l'héroïne de nouveau à son insu. Nick Mason aimait les motifs répétitifs de la batterie et adapterait cette idée par la suite sur Ummagumma. Il y a aussi l'utilisation de bande d'écho saturé et quelques parties de Wright, jouant l’orgue, avec agressivité.
GREEN IS A COLOUR
VERTE EST LA COULEUR
Cette chanson acoustique douce accompagne une séquence au chalet idyllique d'Estelle et Stefan, quand tout semble parfait et l'idéalisme symbolique de la paire est toujours intacte, errant autour nu, nageant dans une mer d'azur, fumant du haschish, et faisant l'amour. La pièce est reprise plus tard dans le film quand Stefan et Charlie, sa connaissance de Paris, se rencontrent au café où Stefan est le trafiquant de drogues. Charlie raconte à Stefan qu'il doit quitter Estelle et revenir à Paris avec lui, ou bien être victime de sa malédiction, ajoutant que Estelle a déjà détruit des hommes à sa connaissance. Stefan répond en termes non équivoques qu'il glisse et sa plus grande erreur serait de penser qu'il serait l'exception à la règle -
C'est la première fois que Waters utilise les images de la lumière du soleil et du clair de lune dans une chanson pour représenter les bons et les mauvais aspects du psychisme humain. Stefan peut voir le bon d'Estelle mais il sait que sa beauté, son idéalisme et sa bonté finira par être éclipsé par sa propre obscurité -
Heavy hung a canopy of blue |
Un lourd baldaquin bleu suspendu |
Shade my eyes and I can see you |
Voile mes yeux et je peux te voir |
White is the light that shines through the dress |
Blanche est la lumière qui brille au travers de la robe |
That you wore |
Que tu portais |
She lay in the shadow of a wave |
Elle repose dans l’ombre d’une vague |
Hazy were the visions overplayed |
Flous étaient mes visions surjouées |
Sunlight on her eyes |
Lumière du soleil dans ses yeux |
But moonshine made her blind every time |
Mais le clair de lune l’aveuglait à chaque fois |
Green is the colour of her kind |
Le vert est la couleur de son espèce |
Quickness of the eye deceives the mind |
La rapidité de l’œil trompe l’esprit |
Envy is the bond between |
L’envie est le lien entre |
The hopeful and the damned |
Les croyants et les damnés |
Le point culminant de l'album, Roger Waters dira que l'inspiration de "Cymbaline" est issue d'un cauchemar qu'il avait quelques temps avant le début des travaux. La piste deviendrait incorporé dans la suite "The Man" plus tard la même année, sous le titre «Nightmare». En l'absence de Syd, et David Gilmour encore le «petit nouveau», Roger Waters se trouva leader du groupe par défaut. Avec ce pouvoir, est venu la responsabilité et la pression, qui les paroles explorent indirectement. Waters se considérait comme un artiste ou un facilitateur d'abord, et un musicien par la suite, et, en 1969, il commençait à comprendre par lui-
Waters utilise les images sombres et les symboles de son cauchemar, dont il "demande à être réveillé", comme une métaphore subconsciente. Il inverse les paroles des chansons sur elles-
"Cymbaline" accompagne l'une des séquences clés du film, quand Estelle met un morceau, déclarant "sensass!" avant de montrer à Stefan comment fumer de l'herbe à l'aide d'un tube. La chanson se termine abruptement quand Stefan, brûlant de désir, arrache les sous-
La version de 'Cymbaline' utilisé dans le film a été enregistré plus tôt dans les sessions de la version album. La chanson est devenue en quelque sorte une pièce maîtresse pour les concerts du groupe, car elle permettait de démontrer très efficacement leur système de son quadriphonique. Vers la fin de la chanson, la musique s'arrêtait, et un enregistrement de pas était introduit. En utilisant l'"
The path you tread is narrow |
Le chemin que tu empruntes est étroit |
And the drop is sheer and very high |
Et la pente est raide et très haute |
The ravens all are watching |
Les corbeaux sont tous à te surveiller |
From a vantage point near by |
Depuis un point de vue proche |
Apprehension creeping |
L’appréhension monte |
Like a tube train up your spine |
Comme une rame de métro jusqu'à ta colonne vertébrale |
Will the tight rope reach the end? |
Est- |
Will the final couplet rhyme? |
Est- |
VERSION DU FILM; |
|
Standing by with a book in his hand |
Restant là, un livre à la main |
It’s an easy word to rhyme |
C'est un mot facile à rimer |
And it’s high time, Cymbaline |
Et il est grand temps, Cymbaline |
It’s high time, Cymbaline |
Il est grand temps, Cymbaline |
Please wake me |
S’il te plaît, réveille- |
A butterfly with broken wings |
Un papillon avec les ailes brisées |
Is falling by your side |
Est tombé à tes côtés |
The ravens all are closing in |
Tous les corbeaux se rapprochent |
There’s nowhere you can hide |
Tu n’as nulle part où te cacher |
Your manager and agent |
Ton producteur et ton agent |
Are both busy on the phone |
Sont tous deux occupés au téléphone |
Selling couloured photographs |
À vendre des photos couleur |
To magazines back home |
Aux magazines que tu retrouves chez toi |
And it’s high time, Cymbaline |
Et il est grand temps, Cymbaline |
It’s high time, Cymbaline |
Il est grand temps, Cymbaline |
Please wake me |
S’il te plaît, réveille- |
The lines converging where you stand |
Les lignes convergentes vers toi |
They must have moved the picture plane |
Ils ont dû déplacer le plan de l'image |
The leaves are heavy ‘round your feet |
Les feuilles sont lourdes autour de tes pieds |
You hear the thunder of the train |
Tu entends le vrombissement du train |
Suddenly it strikes you |
Soudain il te frappe |
That they’re moving into range |
Alors qu’ils se rapprochent |
And Doctor Strange is always changing size |
Et Doctor Strange n’arrête pas de changer de taille |
And it’s high time, Cymbaline |
Et il est grand temps, Cymbaline |
It’s high time, Cymbaline |
Il est grand temps, Cymbaline |
Please wake me |
S’il te plaît, réveille- |
PARTY SEQUENCE
SEQUENCE FESTIVE
Instrumental
Ce morceau est joué lors d'un "party", à l'arrivée de Stefan à Ibiza, où il fume de la marijuana, boit et devient paranoïaque parce qu'Estelle a dormi avec le propriétaire de l'hôtel, le Dr. Wolf. En désespoir, il frappe Estelle. Ils se réconcilient en tombant dans les bras l'un et de l'autre. La réplique se dissout sur sensation post-
FACE B
MAIN THEME
THEME PRINCIPAL
Instrumental
Cette improvisation sombre, rappelle le travail impressionniste du début tel que "A Saucerful of Secrets", est d'abord entendu sur le générique d'ouverture du film que la photographie de Nestor Almendros réfracte l'épanouissement du soleil sur l'écran. Comme le soleil se lève, la piste s'estompe, avec le gong de Waters et l'apparition des accords Farfisa de Wright, sur laquelle vient fortement réverbéré, le motif de batterie de Mason et l'inquiétante "Slide" guitare de Gilmour. Il est a repris brièvement vers la fin du film, fermant la boucle, comme Stefan contemple sa misère et le désespoir, ayant perdu Estelle au main du "dealer" de drogue, Dr. Wolf.
Le message du film est rendu explicite par Stefan, quand il contemple son destin, "La révolution psychédélique exclut les médicaments dégradants, tels que l'alcool et l'héroïne. Les changements que nous avons vécu, notre plongeon dans l'égoïsme et de l'aliénation, sont à l'opposé de la libération. Je peux lire sur les visages de ces personnes qui recherchent l'autre côté".
"Main Theme"l 'est une des pièces les plus évocateurs de l'album, et elle a été improvisée par le groupe lors de l'une des premières sessions pour le film. elle a survécu au sein de pink Floyd pendant un certain temps, joué par le groupe comme un court instrumental en 1970.
IBIZA BAR
Une reprise de "The Nile Song", qui a la plupart des mêmes riffs, ainsi que le même style vocal, sauf sur le refrain, qui est presque inaudible, peut-
I’m so afraid of mistakes that I’ve made |
Je suis tellement effrayé par les erreurs que j’ai commises |
Shaking every time that I awake |
Secoué chaque fois que je me réveille |
I feel like a cardboard cut- |
Je me sens comme une silhouette de carton à découper |
So build me a time when the characters rhyme |
Alors construit moi une époque où les personnages rimes |
And the story line is kind |
Et un scénario qui sera bon |
I’ve aged and aged since the first page |
Je vielli et vieilli depuis la première page |
I’ve lived every line that you wrote |
J’ai vécu chaque ligne que tu as pu écrire |
Take me down take me down from the shelf above your head |
Descends- |
And build me a time when the characters rhyme |
Alors construit moi une époque où les personnages rimes |
And the story line is kind |
Et un scénario qui sera bon |
And if I live on the shelf like the rest |
Et si je vis sur le plateau comme le reste |
And the epilogue reads like a sad song |
Et que l’épilogue se lit comme une chanson triste |
Please pick up your camera and use me again |
S’il te plaît prends ta caméra et utilise- |
And build me a time when the characters rhyme |
Alors construit moi une époque où les personnages rimes |
And the story line is kind |
Et un scénario qui sera bon |
MORE BLUES
PLUS DE BLUES
Instrumental
Cette courte pièce, moelleux blues électrique ne semble jamais réussir à se mettre en marche, mais c'est délibéré. Gilmour commence avec sa guitare et le réverbération de la batterie 4/4 de Mason apparaît en fondu, et s'arrête subitement, laissant la guitare vagabonder. Celà continue périodiquement au travers de l'air et en fait la candidate de la pièce la plus frustrante du groupe jamais enregistré.
Estelle est enlevée par les hommes du Dr. Wolf, qui lui disent qu'elle doit retourner l'héroïne qu'elle a volé, et que Stefan doit travailler dans la bar de son hôtel, pour faire le trafic de drogues, afin de payer pour l'argent et l'héroine qu'ils ont consommés. La seule alternative est la prison, Stefan et Estelle retournent à la ville et ils commencent à travailler au bar, où l'on entend la chanson.
QUICKSILVER
VIF-
Pour beaucoup, le point culminant de l'album, c'est un des collages sonores les plus accomplis et les plus évocateurs de Pink Floyd, profonde, planante, impressionniste, et rappelle les l'époque de "Games For May", joué antérieurement en mai de 1967 au Queen Elizabeth Hall. Débutant par le son de Rick Wright grattant ses mains sur le clavier du piano, le groupe a ensuite accéléré et ralenti manuellement le ruban, au hasard, alors que le lecteur de ruban était toujours en mode "Play", pour produire une section unique, troublante, que s'enchaîne dans une improvisation épique du genre que Pink Floyd était spécialisé au cours de cette période.
Avec un gong, l'orgue spectral sinueuse, le vibraphone, et l'utilisation des effets sur ruban. exécuté à l'aide d'une Binson Echorec de David Gilmour, le son a été, pour une fois, spécifiquement conçu pour évoquer la sensation de drogues, accompagnant une section dans le film, lorsque Stefan et Estelle sont à leur chalet d'été, la consommation de cannabis à l'aide d'une pipe à eau. Ils apprennent à discuter de l'héroïne, et Estelle convainct Stefan de l'essayer pour la première fois. La pièce reprise plus tard dans le film lors de leur voyage suivant l'absorbtion de LSD, dans lequel ils sont symboliquement essaient de secouer leur dépendance à l'héroine. Les éléments de cette pièce constitueront plus tard la base de "Sleep" dans la suite de "The Man".
A SPANISH PIECE
UNE PIECE ESPAGNOLE
Instrumental
Premier crédit d'écriture de Gilmour sur une chanson, cette piste dispose d'un peu de guitare de style flamenco très accompli sur lequel le guitariste effectue une impression vraiment ridicule d'un Espagnol ivre. À l'origine Schroeder a dit au groupe qu'il avait besoin de la musique pour une utilisation dans une scène de bar dans lequel la radio diffusererait une sinistre station de radio espagnole. "Au milieu de celle-
Contrairement à l'idée initiale de Schroeder, «A Spanish Piece" a fini par être utilisé dans une scène qui se déroule dans le hall de l'hôtel du Dr. Wolf, quand Stefan, venant tout juste d'arriver à Ibiza, tente d'essayer de suivre Estelle. Il la localise enfin à la résidence du Dr. Wolf, et est immédiatement soupçonne leur relation, le Dr. Wolf étant de nombreuses années son aîné. Il est intéressant de noter que la voix de Gilmour est omise dans le mixage utilisé dans le film, ses impressions de Don Juan étant clairement trop, pour Schroeder.
Pass the tequila Manuel |
Passe moi la téquilla Manuel |
Listen gringo |
Écoute gringo |
Laugh at my lisp and I kill you |
Rie de mon zozotement et je te tue |
I think! |
Je pense! |
Ah this Spanish music |
Ah, cette musique Espagnole |
It sets my soul on fire |
Elle met mon âme à feu |
Lovely senorita |
Charmante senorita |
Your eyes are like stars |
Vos yeux sont comme des étoiles |
Your teeth are like pearls |
Vos dents sont comme des perles |
Your ruby lips senorita |
Vos lèvres, des rubis senorita |
DRAMATIC THEME
THEME DRAMATIQUE
Instrumental
Une variante de "Main Theme", cette pièce apparaît dans le film au moment où Stefan commence à profiter de son travail au bar, et bien que son idéalisme est parti, se sent assez sûr de laisser Estelle à l'hôtel avec le Dr. Wolf. Cette nuit-